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Anguiano

Valvanera, le nom du monastère, est issu d'une expression latine, « Vallis Venaria », qui signifie « Vallée des veines d'eau » évoquant une vallée abondamment pourvue de sources, ruisseaux et torrents. La construction du sanctuaire trouve son origine dans la découverte d'une statue de Santa Maria datant du 9e siècle par un voleur repenti appelé Nuño Oñez, selon « l'Histoire Latine » écrite par l'Abbé de Valvanera, Don Rodrigo de Castroviejo, en l'an 1419. C'est la traduction en latin d'un texte du 13e siècle, peut-être signé de Gonzalo de Berceo en langue « maternelle vulgaire ».

Le monastère primitif construit autour d'une statue découverte et intégrée par les ermites a laissé la place, au 10e siècle, à la congrégation des Bénédictins. L'église wisigothe primitive fut remplacée par un édifice préroman consacré en l'an 1073, puis par une église romane datant de 1183 dont il ne reste qu'un clocher, avant l'église actuelle du 15e siècle.

La niche de la Virgen de Valvanera, à laquelle on accède par le côté, se trouve sur le grand autel. Elle est présidée par un Christ Pantocrator et au-dessous, les statues de San Pedro, San Pablo, San Benito et San Atanasio.

Le reste du monastère est formé de bâtiments du 20e siècle rendant honneur à la patronne de La Rioja. La statue la plus grande de la Vierge de Valvanera fait l'objet de vénération. Ni l'auteur ni la date ne sont connus, mais ses caractéristiques permettent d'affirmer qu'il s'agit d'une sculpture de style byzantin wisigoth. Elle est à situer dans la première moitié du neuvième siècle lorsque l'Espagne fut prise d'une ferveur rénovée envers la Vierge.

Anguiano

Valvanera, le nom du monastère, est issu d'une expression latine, « Vallis Venaria », qui signifie « Vallée des veines d'eau » évoquant une vallée abondamment pourvue de sources, ruisseaux et torrents. La construction du sanctuaire trouve son origine dans la découverte d'une statue de Santa Maria datant du 9e siècle par un voleur repenti appelé Nuño Oñez, selon « l'Histoire Latine » écrite par l'Abbé de Valvanera, Don Rodrigo de Castroviejo, en l'an 1419. C'est la traduction en latin d'un texte du 13e siècle, peut-être signé de Gonzalo de Berceo en langue « maternelle vulgaire ».

Le monastère primitif construit autour d'une statue découverte et intégrée par les ermites a laissé la place, au 10e siècle, à la congrégation des Bénédictins. L'église wisigothe primitive fut remplacée par un édifice préroman consacré en l'an 1073, puis par une église romane datant de 1183 dont il ne reste qu'un clocher, avant l'église actuelle du 15e siècle.

La niche de la Virgen de Valvanera, à laquelle on accède par le côté, se trouve sur le grand autel. Elle est présidée par un Christ Pantocrator et au-dessous, les statues de San Pedro, San Pablo, San Benito et San Atanasio.

Le reste du monastère est formé de bâtiments du 20e siècle rendant honneur à la patronne de La Rioja. La statue la plus grande de la Vierge de Valvanera fait l'objet de vénération. Ni l'auteur ni la date ne sont connus, mais ses caractéristiques permettent d'affirmer qu'il s'agit d'une sculpture de style byzantin wisigoth. Elle est à situer dans la première moitié du neuvième siècle lorsque l'Espagne fut prise d'une ferveur rénovée envers la Vierge.

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Arnedo

Situé à proximité de la ville, à l'endroit où, selon la tradition, la Vierge de Vico apparut au Kan de Vico, chef de l'une des communautés arabes d'Arnedo, en 1045, Fondé en 1456 par le frère franciscain Fray López de Salinas, il a connu sa plus grande splendeur au 17e siècle.

Le monastère possédait une précieuse bibliothèque dont bien peu est parvenu jusqu'à nous à cause de deux incendies survenus en 1635 et 1766. Le monastère est aujourd'hui occupé et géré par des religieuses cisterciennes qui se consacrent à la vie contemplative, à la prière et la liturgie, tout en travaillant, pour gagner leur vie, à la décoration de la porcelaine, à l'élaboration de pâtisseries et à l'accueil d'hôtes.

Arnedo

Situé à proximité de la ville, à l'endroit où, selon la tradition, la Vierge de Vico apparut au Kan de Vico, chef de l'une des communautés arabes d'Arnedo, en 1045, Fondé en 1456 par le frère franciscain Fray López de Salinas, il a connu sa plus grande splendeur au 17e siècle.

Le monastère possédait une précieuse bibliothèque dont bien peu est parvenu jusqu'à nous à cause de deux incendies survenus en 1635 et 1766. Le monastère est aujourd'hui occupé et géré par des religieuses cisterciennes qui se consacrent à la vie contemplative, à la prière et la liturgie, tout en travaillant, pour gagner leur vie, à la décoration de la porcelaine, à l'élaboration de pâtisseries et à l'accueil d'hôtes.

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Calahorra

Ce couvent a été fondé à Calahorra en 1598 pour les religieuses déchaussées de l'Ordre de Nuestra Señora del Monte Carmelo. Parmi les nombreuses personnalités qui appuyèrent sa construction, signalons l'évêque de Calahorra et La Calzada, Pedro Manso de Zúñiga, et le titulaire du patronat laïque, José González de Uzqueta.

L'église du monastère, consacrée en 1642, est le seul bâtiment qui peut être visité de nos jours ; elle présente un plan en croix latine, d'influence clairement carmélite selon le modèle canonique du début du 17e siècle.

La façade de l'église affiche le classique rectangle carmélite couronné d'un fronton triangulaire orné de boules. Au-dessus de la porte principale, un Saint Joseph à l'Enfant en pierre de 1649, de provenance madrilène, flanqué d'aigles tenantes des blasons de la famille González de Uzqueta.

Le grand retable de style classique est de la première moitié du 17e siècle ; en son centre, la Trinité et la Sainte Famille, un groupe de l'école castillane de Gregorio Fernández. Sur les côtés et au sommet, diverses toiles sur la vie de Sainte Thérèse.

Le retable latéral de gauche abrite un admirable Christ à la colonne, œuvre de Gregorio Fernández, de 1625, et une huile de Jésus Sauveur du Monde.

La nef centrale présente deux retables néogothiques avec sainte Thérèse de Jésus à droite et la Sainte Famille à gauche.

Dans le croisillon sud du transept, une toile de Bartolomé Román de 1644, représentant le martyre de saint Barthélemy et, dans le coro bajo, un magnifique crucifix de style italien de la fin du 16e, œuvre du sculpteur portugais Manuel Pereira.

Le monastère dispose d'une hôtellerie avec une vaste cour intérieure. Les Carmélites qui y vivent élaborent de délicieuses douceurs et pâtisseries monastiques.

Calahorra

Ce couvent a été fondé à Calahorra en 1598 pour les religieuses déchaussées de l'Ordre de Nuestra Señora del Monte Carmelo. Parmi les nombreuses personnalités qui appuyèrent sa construction, signalons l'évêque de Calahorra et La Calzada, Pedro Manso de Zúñiga, et le titulaire du patronat laïque, José González de Uzqueta.

L'église du monastère, consacrée en 1642, est le seul bâtiment qui peut être visité de nos jours ; elle présente un plan en croix latine, d'influence clairement carmélite selon le modèle canonique du début du 17e siècle.

La façade de l'église affiche le classique rectangle carmélite couronné d'un fronton triangulaire orné de boules. Au-dessus de la porte principale, un Saint Joseph à l'Enfant en pierre de 1649, de provenance madrilène, flanqué d'aigles tenantes des blasons de la famille González de Uzqueta.

Le grand retable de style classique est de la première moitié du 17e siècle ; en son centre, la Trinité et la Sainte Famille, un groupe de l'école castillane de Gregorio Fernández. Sur les côtés et au sommet, diverses toiles sur la vie de Sainte Thérèse.

Le retable latéral de gauche abrite un admirable Christ à la colonne, œuvre de Gregorio Fernández, de 1625, et une huile de Jésus Sauveur du Monde.

La nef centrale présente deux retables néogothiques avec sainte Thérèse de Jésus à droite et la Sainte Famille à gauche.

Dans le croisillon sud du transept, une toile de Bartolomé Román de 1644, représentant le martyre de saint Barthélemy et, dans le coro bajo, un magnifique crucifix de style italien de la fin du 16e, œuvre du sculpteur portugais Manuel Pereira.

Le monastère dispose d'une hôtellerie avec une vaste cour intérieure. Les Carmélites qui y vivent élaborent de délicieuses douceurs et pâtisseries monastiques.

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Cañas

Le monastère dispose d'une hôtellerie avec une vaste cour intérieure. Les Carmélites qui y vivent élaborent de délicieuses douceurs et pâtisseries monastiques.

Cette abbaye cistercienne a été l'une des premières fondées en Espagne. Don Felipe Díaz de Haro, 9e seigneur de Biscaye, et son épouse doña Aldonza Ruiz de Castro donnent en 1170 les villages de Cañas et de Canillas aux moniales du monastère de Hayuela pour qu'elles fondent une abbaye en ce lieu.

La construction du monastère, progressive, s'est effectuée en trois étapes clairement différenciées, une étape romane dont il ne reste presque rien, une étape gothique qui correspond à une partie de l'église et à la salle capitulaire, datées de la seconde moitié du 12e, et une étape postérieure au 16e pendant laquelle est construite la nef centrale, les bas-côtés étant laissés inachevés. Le portail principal du monastère date de 1757. Les sœurs vivent actuellement dans la zone la plus récente du monastère. Nombre de pierres de l'église portent la marque de l'artisan qui les a taillées.

L'église du monastère surprend par sa luminosité, due à ses grandes baies. Le retable principal, de la Renaissance, œuvre d'Andrés de Melgar et de Guillén de Holanda, fut commandé par l'abbesse doña Leonor de Osorio vers 1523. En forme de triptyque, il est centré sur la Vierge Marie. Jusqu'en 1975 il se trouvait dans le presbyterium, mais aujourd'hui il orne l'entrée de l'église.

Le portail de la salle capitulaire se détache par l'exceptionnelle beauté de ses trois arcs brisés décorés de motifs végétaux. Elle abrite le sépulcre gothique (début du 15e) de la bienheureuse Doña Urraca López de Haro, fille des fondateurs qui prit les habits très jeune et qui fut la quatrième abbesse de la communauté. La religieuse est morte en 1262 et son corps ne s'est pas corrompu.

L'abbaye a été pionnière dans l'éclairage par fibre optique de ses deux musées : la salle des Reliques qui contient quatre collections allant de l'année de fondation du monastère jusqu'au 20e (admirez, parmi ses nombreuses pièces, une boîte hispano-musulmane du 11e /12e de provenance cordouane) ; et le musée du Cellier, dans lequel ont été installés divers retables, statues, reliefs et peintures.

La communauté cistercienne qui vit sans interruption dans le monastère depuis sa fondation se consacre au travail manuel et à la prière. Les sœurs décorent la porcelaine, élaborent des confiseries, fabriquent des rosaires et tiennent une petite hôtellerie.

Cañas

Le monastère dispose d'une hôtellerie avec une vaste cour intérieure. Les Carmélites qui y vivent élaborent de délicieuses douceurs et pâtisseries monastiques.

Cette abbaye cistercienne a été l'une des premières fondées en Espagne. Don Felipe Díaz de Haro, 9e seigneur de Biscaye, et son épouse doña Aldonza Ruiz de Castro donnent en 1170 les villages de Cañas et de Canillas aux moniales du monastère de Hayuela pour qu'elles fondent une abbaye en ce lieu.

La construction du monastère, progressive, s'est effectuée en trois étapes clairement différenciées, une étape romane dont il ne reste presque rien, une étape gothique qui correspond à une partie de l'église et à la salle capitulaire, datées de la seconde moitié du 12e, et une étape postérieure au 16e pendant laquelle est construite la nef centrale, les bas-côtés étant laissés inachevés. Le portail principal du monastère date de 1757. Les sœurs vivent actuellement dans la zone la plus récente du monastère. Nombre de pierres de l'église portent la marque de l'artisan qui les a taillées.

L'église du monastère surprend par sa luminosité, due à ses grandes baies. Le retable principal, de la Renaissance, œuvre d'Andrés de Melgar et de Guillén de Holanda, fut commandé par l'abbesse doña Leonor de Osorio vers 1523. En forme de triptyque, il est centré sur la Vierge Marie. Jusqu'en 1975 il se trouvait dans le presbyterium, mais aujourd'hui il orne l'entrée de l'église.

Le portail de la salle capitulaire se détache par l'exceptionnelle beauté de ses trois arcs brisés décorés de motifs végétaux. Elle abrite le sépulcre gothique (début du 15e) de la bienheureuse Doña Urraca López de Haro, fille des fondateurs qui prit les habits très jeune et qui fut la quatrième abbesse de la communauté. La religieuse est morte en 1262 et son corps ne s'est pas corrompu.

L'abbaye a été pionnière dans l'éclairage par fibre optique de ses deux musées : la salle des Reliques qui contient quatre collections allant de l'année de fondation du monastère jusqu'au 20e (admirez, parmi ses nombreuses pièces, une boîte hispano-musulmane du 11e /12e de provenance cordouane) ; et le musée du Cellier, dans lequel ont été installés divers retables, statues, reliefs et peintures.

La communauté cistercienne qui vit sans interruption dans le monastère depuis sa fondation se consacre au travail manuel et à la prière. Les sœurs décorent la porcelaine, élaborent des confiseries, fabriquent des rosaires et tiennent une petite hôtellerie.

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Casalarreina

Don Juan Fernández de Velasco, évêque de Calahorra et la Calzada et plus tard de Palencia a commencé la construction du monastère, l'église du monastère abritant son mausolée... À la mort de Don Juan, en 1520, son frère Don Iñigo Fdz de Velasco y de Mendoza prend les travaux du monastère sous sa tutelle. Le connétable de Castille, entre autres titres, membre de la Régence, aux côtés du cardinal Adriano de Utrech agissant en tant que pape élu, inaugure l'église en 1522 sous le nom d'Adriano VI.

Le monastère construit à l'époque dorée de la principale famille d'alors porte la marque de grands maîtres tels que Gil de Hontañon, Felipe de Bigarny, Juan de Rasines, futur maître d'œuvre des Connétables, etc. L'ensemble des bâtiments conventuels, habité par des religieuses Dominicaines Contemplatives cloîtrées depuis sa fondation, couvre 55 000 m2. La construction débute en 1514, les travaux prenant fin dix ans plus tard, soit en 1524. On y trouve une grande unité stylistique sur le modèle des Rois Catholiques.

Étant donné les caractéristiques de la chapelle majeure (croisée d'ogives tréflée complexe et plate), les contreforts y sont plus présents que dans d'autres monuments riojans. La nef correspond au style typique des Rois Catholiques. C'est l'église dont le tracé est le plus soigné de la région.

Le portail principal est sans aucun doute le plus richement orné de la zone. On y trouve aussi un retable en pierre, avec une Piedad au tympan dont le sommet arbore le symbole de l'Eucharistie : le Pélican. L'ensemble du portail est un monument funéraire consacré au Christ, conciliant les doctrines exprimées par les deux langages théologique et allégorique-païen (caractéristiques de la Renaissance néoplatonicienne). Le terme « candelieri » domine.

Sur la porte secondaire, on trouve Bacchus et Hercule comme sauveurs, pionniers de la salvation des âmes et de la résurrection, très utilisés sur les sarcophages romains jusqu'au 3e siècle. Voici la Renaissance humaniste, la PLUS PRIMITIVE INTRODUITE EN ESPAGNE.

Casalarreina

Don Juan Fernández de Velasco, évêque de Calahorra et la Calzada et plus tard de Palencia a commencé la construction du monastère, l'église du monastère abritant son mausolée... À la mort de Don Juan, en 1520, son frère Don Iñigo Fdz de Velasco y de Mendoza prend les travaux du monastère sous sa tutelle. Le connétable de Castille, entre autres titres, membre de la Régence, aux côtés du cardinal Adriano de Utrech agissant en tant que pape élu, inaugure l'église en 1522 sous le nom d'Adriano VI.

Le monastère construit à l'époque dorée de la principale famille d'alors porte la marque de grands maîtres tels que Gil de Hontañon, Felipe de Bigarny, Juan de Rasines, futur maître d'œuvre des Connétables, etc. L'ensemble des bâtiments conventuels, habité par des religieuses Dominicaines Contemplatives cloîtrées depuis sa fondation, couvre 55 000 m2. La construction débute en 1514, les travaux prenant fin dix ans plus tard, soit en 1524. On y trouve une grande unité stylistique sur le modèle des Rois Catholiques.

Étant donné les caractéristiques de la chapelle majeure (croisée d'ogives tréflée complexe et plate), les contreforts y sont plus présents que dans d'autres monuments riojans. La nef correspond au style typique des Rois Catholiques. C'est l'église dont le tracé est le plus soigné de la région.

Le portail principal est sans aucun doute le plus richement orné de la zone. On y trouve aussi un retable en pierre, avec une Piedad au tympan dont le sommet arbore le symbole de l'Eucharistie : le Pélican. L'ensemble du portail est un monument funéraire consacré au Christ, conciliant les doctrines exprimées par les deux langages théologique et allégorique-païen (caractéristiques de la Renaissance néoplatonicienne). Le terme « candelieri » domine.

Sur la porte secondaire, on trouve Bacchus et Hercule comme sauveurs, pionniers de la salvation des âmes et de la résurrection, très utilisés sur les sarcophages romains jusqu'au 3e siècle. Voici la Renaissance humaniste, la PLUS PRIMITIVE INTRODUITE EN ESPAGNE.

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Nájera

Doña Aldonza Manrique de Lara, fille des ducs de Nájera, fonde le premier monastère, au milieu du 16e siècle, à l'extérieur de la cité. Rien n'en a été conservé. L'ensemble actuel comprend l'église, le cloître et les dépendances monastiques régies sous le signe de la claustration.


L'église du monastère est la seule zone admettant des visites. Datant du 17e siècle, nous la devons aux tailleurs de pierre Pedro Ezquerra de Rozas et José de la Puente Liermo. Dans la nef, vous pourrez admirer plusieurs beaux retables, deux de style rococo au niveau des croisillons du transept, l'un avec une Conception du milieu du 17e siècle et l'autre avec une sainte Claire. Le grand retable de style baroque, signé Mateo Rubalcaba, est composé d'une prédelle, un seul registre à trois niches et attique, au centre duquel se dresse une sainte Hélène.

Une grille en fer forgé placée au pied de l'église et composée de deux corps, datée de 1660, sépare l'espace ouvert au public de la clôture où vit actuellement une communauté de Clarisses.

Nájera

Doña Aldonza Manrique de Lara, fille des ducs de Nájera, fonde le premier monastère, au milieu du 16e siècle, à l'extérieur de la cité. Rien n'en a été conservé. L'ensemble actuel comprend l'église, le cloître et les dépendances monastiques régies sous le signe de la claustration.


L'église du monastère est la seule zone admettant des visites. Datant du 17e siècle, nous la devons aux tailleurs de pierre Pedro Ezquerra de Rozas et José de la Puente Liermo. Dans la nef, vous pourrez admirer plusieurs beaux retables, deux de style rococo au niveau des croisillons du transept, l'un avec une Conception du milieu du 17e siècle et l'autre avec une sainte Claire. Le grand retable de style baroque, signé Mateo Rubalcaba, est composé d'une prédelle, un seul registre à trois niches et attique, au centre duquel se dresse une sainte Hélène.

Une grille en fer forgé placée au pied de l'église et composée de deux corps, datée de 1660, sépare l'espace ouvert au public de la clôture où vit actuellement une communauté de Clarisses.

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Nájera

Le monastère a été fondé par le roi Don García Sánchez III « celui de Nájera » et sa femme Stéphanie de Foix qui ordonnèrent sa construction en 1052. L'origine de sa fondation se perd dans la légende qui conte comment le roi, alors qu'il chassait, poursuivit sa proie jusqu'à une grotte où il trouva une mystérieuse statue de la Vierge et, près d'elle, un vase de lys blancs, une cloche et une lampe. Plus tard, ayant repris la ville de Calahorra aux Musulmans, le roi fonda le monastère de Santa María La Real en offrande à la Vierge qui l'avait aidé, mais aussi l'Ordre militaire des chevaliers de la Jarre ou du Vase, l'un des ordres les plus anciens d'Espagne.

En 1079, Alphonse VI de Castille incorpore à l'ordre bénédictine de Cluny le monastère et ceux qui l'habitent. Il restera occupé jusqu'à la vente des biens religieux de la réforme de Mendizábal, en 1835. Depuis 1895, le monastère est régi par une communauté de frères franciscains.

L'église actuelle, datant de 1516, est constitué de trois nefs et d'un transept. La grotte primitive dans laquelle la légende situe l'apparition de la Vierge se trouve au pied de la nef, présidée par la vierge Nuestra Señora de la Rosa, du début du 14e. À l'entrée, le Panthéon Royal avec douze sépultures de deux dynasties du 10e et du 11e, celle des « Abarca » et celle des « Jimena », et de la dynastie de García Ramírez « le Restaurateur », du 12e et du 13e. À remarquer en face le sépulcre de Doña Blanca de Navarra qui constitue un authentique bijou roman du 12e.

Le retable principal est de la fin du 17e, de style baroque, et abrite au centre une Santa María La Real romane soutenant l'Enfant sur son genou gauche.

Le coro du début du 16e est de style Rois Catholiques et montre l'influence de la dernière époque du gothique et du début de la Renaissance. Les stalles en bois de noyer sont un chef-d'œuvre du gothique fleuri. Notez, sur le siège abbatial, l'image polychrome du roi Don García.

Le cloître, du début du 16e, est connu sous le nom de Cloître des Chevaliers car il a été pendant des siècles le lieu d'enterrement des nobles. Ne manquez surtout pas le sépulcre de don Diego López de Haro avec son gisant du 13e et, à ses pieds, le sarcophage gothique de son épouse doña Toda Pérez de Azagra. L'harmonieux mélange de styles, gothique fleuri des voûtes et plateresque de liernes et tiercerons, a donné lieu à un ouvrage surprenant qui mérite la visite.

Nájera

Le monastère a été fondé par le roi Don García Sánchez III « celui de Nájera » et sa femme Stéphanie de Foix qui ordonnèrent sa construction en 1052. L'origine de sa fondation se perd dans la légende qui conte comment le roi, alors qu'il chassait, poursuivit sa proie jusqu'à une grotte où il trouva une mystérieuse statue de la Vierge et, près d'elle, un vase de lys blancs, une cloche et une lampe. Plus tard, ayant repris la ville de Calahorra aux Musulmans, le roi fonda le monastère de Santa María La Real en offrande à la Vierge qui l'avait aidé, mais aussi l'Ordre militaire des chevaliers de la Jarre ou du Vase, l'un des ordres les plus anciens d'Espagne.

En 1079, Alphonse VI de Castille incorpore à l'ordre bénédictine de Cluny le monastère et ceux qui l'habitent. Il restera occupé jusqu'à la vente des biens religieux de la réforme de Mendizábal, en 1835. Depuis 1895, le monastère est régi par une communauté de frères franciscains.

L'église actuelle, datant de 1516, est constitué de trois nefs et d'un transept. La grotte primitive dans laquelle la légende situe l'apparition de la Vierge se trouve au pied de la nef, présidée par la vierge Nuestra Señora de la Rosa, du début du 14e. À l'entrée, le Panthéon Royal avec douze sépultures de deux dynasties du 10e et du 11e, celle des « Abarca » et celle des « Jimena », et de la dynastie de García Ramírez « le Restaurateur », du 12e et du 13e. À remarquer en face le sépulcre de Doña Blanca de Navarra qui constitue un authentique bijou roman du 12e.

Le retable principal est de la fin du 17e, de style baroque, et abrite au centre une Santa María La Real romane soutenant l'Enfant sur son genou gauche.

Le coro du début du 16e est de style Rois Catholiques et montre l'influence de la dernière époque du gothique et du début de la Renaissance. Les stalles en bois de noyer sont un chef-d'œuvre du gothique fleuri. Notez, sur le siège abbatial, l'image polychrome du roi Don García.

Le cloître, du début du 16e, est connu sous le nom de Cloître des Chevaliers car il a été pendant des siècles le lieu d'enterrement des nobles. Ne manquez surtout pas le sépulcre de don Diego López de Haro avec son gisant du 13e et, à ses pieds, le sarcophage gothique de son épouse doña Toda Pérez de Azagra. L'harmonieux mélange de styles, gothique fleuri des voûtes et plateresque de liernes et tiercerons, a donné lieu à un ouvrage surprenant qui mérite la visite.

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San Asensio

Le monastère de La Estrella s'est formé à partir d'une antique chapelle construite après l'apparition d'une statue de la Vierge Marie sur une yeuse. Ce monastère fut ainsi d'abord baptisé du nom de Nuestra Señora de Aritzeta (yeuse) et postérieurement « de l'Étoile », car l'yeuse de l'apparition de la Vierge portait cet astre gravé sur l'une des branches.


En 1403, Juan de Guzmán, évêque de Calahorra et La Calzada, remettait l'ostensoir de l'ermitage et ses terres aux moines de St-Jérôme de la Morcuera (Miranda de Ebro). Le monastère fut édifié après la bulle du Pape Martin V (1419).
L'archidiacre du diocèse de Calahorra et La Calzada, don Diego Fernández de Entrena, finance en 1423 la reconstruction du site selon les formules de l'époque. Le peintre Juan Fernández de Navarrete “Le muet”, originaire de Logroño, commença sa formation dans ce monastère où il laissa des œuvres qui ont aujourd'hui disparu.



En 1951, les Frères des Écoles Chrétiennes, congrégation de la Salle, achetaient le monastère sur les restes duquel et sous la direction de l'architecte Pedro Ispizua, la quasi-totalité des bâtiment fut reconstruite, en style néogothique et en parfaite harmonie avec les anciennes structures.



Actuellement, plusieurs dépendances sont ouvertes à la visite : la Porte de los Caballeros qui était la porte principale, le cloître gothique de 1430, la fontaine du Roi, du 16e siècle, le sanctuaire moderne du 16e siècle, le salon des pèlerins et le sarcophage d'Arcediano.

San Asensio

Le monastère de La Estrella s'est formé à partir d'une antique chapelle construite après l'apparition d'une statue de la Vierge Marie sur une yeuse. Ce monastère fut ainsi d'abord baptisé du nom de Nuestra Señora de Aritzeta (yeuse) et postérieurement « de l'Étoile », car l'yeuse de l'apparition de la Vierge portait cet astre gravé sur l'une des branches.


En 1403, Juan de Guzmán, évêque de Calahorra et La Calzada, remettait l'ostensoir de l'ermitage et ses terres aux moines de St-Jérôme de la Morcuera (Miranda de Ebro). Le monastère fut édifié après la bulle du Pape Martin V (1419).
L'archidiacre du diocèse de Calahorra et La Calzada, don Diego Fernández de Entrena, finance en 1423 la reconstruction du site selon les formules de l'époque. Le peintre Juan Fernández de Navarrete “Le muet”, originaire de Logroño, commença sa formation dans ce monastère où il laissa des œuvres qui ont aujourd'hui disparu.



En 1951, les Frères des Écoles Chrétiennes, congrégation de la Salle, achetaient le monastère sur les restes duquel et sous la direction de l'architecte Pedro Ispizua, la quasi-totalité des bâtiment fut reconstruite, en style néogothique et en parfaite harmonie avec les anciennes structures.



Actuellement, plusieurs dépendances sont ouvertes à la visite : la Porte de los Caballeros qui était la porte principale, le cloître gothique de 1430, la fontaine du Roi, du 16e siècle, le sanctuaire moderne du 16e siècle, le salon des pèlerins et le sarcophage d'Arcediano.

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San Millán de la Cogolla

San Millán de la Cogolla est le nom du bourg formé à partir de deux monastères fondés par une communauté surgie autour de l'œuvre d'un saint ermite appelé Millán qui vécut 101 ans (473-574), consacré à la prière, dans les grottes de la sierra de la Demanda. Le plus ancien monastère s'appelle Suso, du latin sursum, qui signifie « en haut » ; l'autre est connu sous le nom de Yuso, du latin deorsum, « en bas ». Les deux ont été inscrits en 1997 au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

De l'actuel monastère de Suso, construit entre le VIe et le 11e siècle, il reste divers vestiges importants des diverses périodes historiques qu'il a traversées : les grottes rupestres où vivaient les ermites, le premier monastère wisigoth, l'agrandissement mozarabe et enfin roman.

L'accès au monastère s'effectue à travers le parvis où se trouvent les tombes des Infants de Lara et de leur tuteur Nuño accompagnant les trois reines navarraises.

Par l'arc mozarabe aux chapiteaux en albâtre qui nous ramènent à l'époque du califat cordouan du 10e siècle, décorés de motifs végétaux et géométriques, vous accéderez au monastère mozarabe aux trois grands arcs en fer à cheval. Au fond, observez le reste de la primitive construction wisigothe.

La grotte sépulcrale conserve la pierre tombale du fondateur, de la seconde moitié du 12e siècle, construite en albâtre noir et décorée avec son gisant, revêtu de sa tenue sacerdotale, aube, chasuble et étole. À noter la croix sculptée sur sa poitrine et la décoration de numéros et de végétaux. Aujourd'hui, le Chemin de Saint-Jacques à son passage par La Rioja se dévie vers le monastère de Yuso où se trouvent les restes du saint.


Au Moyen-âge, ce fut un centre du pouvoir politique et culturel. De son important scriptorium sont sortis les premiers témoignages écrits des langues espagnole et basque, les gloses emilianenses. Aujourd'hui, c'est le Ministère de la Culture qui veille sur le monastère.

Pour toutes les activités réalisées par la Fondation San Millán dans les monastères de Yuso et de Suso, rendez-vous sur : www.emilianensis.com

www.monasteriodesanmillan.com

San Millán de la Cogolla

San Millán de la Cogolla est le nom du bourg formé à partir de deux monastères fondés par une communauté surgie autour de l'œuvre d'un saint ermite appelé Millán qui vécut 101 ans (473-574), consacré à la prière, dans les grottes de la sierra de la Demanda. Le plus ancien monastère s'appelle Suso, du latin sursum, qui signifie « en haut » ; l'autre est connu sous le nom de Yuso, du latin deorsum, « en bas ». Les deux ont été inscrits en 1997 au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

De l'actuel monastère de Suso, construit entre le VIe et le 11e siècle, il reste divers vestiges importants des diverses périodes historiques qu'il a traversées : les grottes rupestres où vivaient les ermites, le premier monastère wisigoth, l'agrandissement mozarabe et enfin roman.

L'accès au monastère s'effectue à travers le parvis où se trouvent les tombes des Infants de Lara et de leur tuteur Nuño accompagnant les trois reines navarraises.

Par l'arc mozarabe aux chapiteaux en albâtre qui nous ramènent à l'époque du califat cordouan du 10e siècle, décorés de motifs végétaux et géométriques, vous accéderez au monastère mozarabe aux trois grands arcs en fer à cheval. Au fond, observez le reste de la primitive construction wisigothe.

La grotte sépulcrale conserve la pierre tombale du fondateur, de la seconde moitié du 12e siècle, construite en albâtre noir et décorée avec son gisant, revêtu de sa tenue sacerdotale, aube, chasuble et étole. À noter la croix sculptée sur sa poitrine et la décoration de numéros et de végétaux. Aujourd'hui, le Chemin de Saint-Jacques à son passage par La Rioja se dévie vers le monastère de Yuso où se trouvent les restes du saint.


Au Moyen-âge, ce fut un centre du pouvoir politique et culturel. De son important scriptorium sont sortis les premiers témoignages écrits des langues espagnole et basque, les gloses emilianenses. Aujourd'hui, c'est le Ministère de la Culture qui veille sur le monastère.

Pour toutes les activités réalisées par la Fondation San Millán dans les monastères de Yuso et de Suso, rendez-vous sur : www.emilianensis.com

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San Millán de la Cogolla

L'origine légendaire de la construction du monastère raconte comment le roi García de Nájera ordonna le transfert des restes de San Millán, alors à Suso, au monastère de Santa María La Real de Nájera. Les bœufs qui tiraient la charrette s'arrêtèrent dans la vallée, comme si les restes du saint se résistaient à la quitter, ce qui donna lieu à la construction à cet endroit de l'actuel monastère de Yuso. Du monastère roman des Xe et 11e s., il ne reste aujourd'hui aucun vestige car c'est sur le même site que, entre le 16e et le XVIIIe siècle, les abbés bénédictins firent bâtir l'actuel monastère de Yuso. Les Bénédictins étaient arrivés au 10e siècle. L'un de leurs grands abbés fut Domingo, originaire du village de Cañas, plus connu comme Santo Domingo de Silos.

Le portail d'accès au monastère remonte à 1661. Il affiche un San Millán Matamoros qui, selon la tradition, lutta contre les Maures aux côtés de saint Jacques à la bataille de Simancas. Le couloir un peu plus tardif, de 1689, donne accès au Salon des Rois, ainsi dénommé car décoré des quatre grandes toiles de rois mécènes du monastère.


La construction du cloître bas, de style Renaissance malgré des voûtes gothiques, débuta en 1549. Le cloître supérieur, classique, est orné de vingt-quatre toiles de José Vexes illustrant divers épisodes de la vie de San Millán telle qu'elle fut relatée par saint Braulio, archevêque de Saragosse.

La sacristie est l'une des plus belles d'Espagne et l'ancienne salle capitulaire fut utilisée en tant que telle à partir de 1693. Les fresques du plafond, du XVIIIe, conservent sans avoir été restaurées toute la richesse des couleurs originelles. Les stalles en bois de noyer sont surmontées de vingt-quatre tableaux à l'huile sur cuivre, de style baroque et d'origine flamande, madrilène ou italienne.

L'abbatiale a été la première construction de tout cet ensemble. Entreprise en 1504, elle était achevée trente-six ans plus tard et relève du gothique décadent. Le retable grandiose du maître-autel contient une toile de Fray Juan Ricci, de l'école du Gréco, qui représente San Millán à cheval à la bataille de Hacinas. Les stalles extraordinaires, signées de Sebastián de Medina vers 1676, complètent l'ensemble artistique de la chapelle majeure.

Pour leur part, les stalles du chœur-bas ont été réalisées par un sculpteur flamand vers 1640 tandis que l'arrière-chœur, de style rococo français, est décoré de sculptures en ronde-bosse représentant les disciples de San Millán. Remarquez également la splendide chaire plateresque décorée de reliefs des évangélistes et de symboles de la Passion. Le jubé, légèrement postérieur au chœur-bas, prend appui sur un arc orné de seize médaillons de la première moitié du 17e siècle.

Les étagères où reposent les livres de chœur du monastère ont conservé vingt-cinq volumes copiés entre 1729 et 1731. Les archives et la bibliothèque du monastère, dont les fonds sont de grande valeur pour les chercheurs, sont considérés comme les meilleurs d'Espagne. On y garde deux cartulaires et trois cents volumes originaux.

La salle d'exposition met en valeur les répliques d'ivoires romans des coffres : reliquaires de San Millán du 11e siècle et de San Felices du 12e.

Bâti par les moines bénédictins, ceux-ci y restèrent jusqu'à la vente des biens religieux et à la sécularisation du 19e siècle. Ce sont actuellement les Augustins Récollets qui gardent vivant l'esprit du monastère.

Pour être au courant de toutes les activités organisées par la Fondation San Millán dans les monastères de Yuso et Suso, rendez-vous sur : www.emilianensis.com

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San Millán de la Cogolla

L'origine légendaire de la construction du monastère raconte comment le roi García de Nájera ordonna le transfert des restes de San Millán, alors à Suso, au monastère de Santa María La Real de Nájera. Les bœufs qui tiraient la charrette s'arrêtèrent dans la vallée, comme si les restes du saint se résistaient à la quitter, ce qui donna lieu à la construction à cet endroit de l'actuel monastère de Yuso. Du monastère roman des Xe et 11e s., il ne reste aujourd'hui aucun vestige car c'est sur le même site que, entre le 16e et le XVIIIe siècle, les abbés bénédictins firent bâtir l'actuel monastère de Yuso. Les Bénédictins étaient arrivés au 10e siècle. L'un de leurs grands abbés fut Domingo, originaire du village de Cañas, plus connu comme Santo Domingo de Silos.

Le portail d'accès au monastère remonte à 1661. Il affiche un San Millán Matamoros qui, selon la tradition, lutta contre les Maures aux côtés de saint Jacques à la bataille de Simancas. Le couloir un peu plus tardif, de 1689, donne accès au Salon des Rois, ainsi dénommé car décoré des quatre grandes toiles de rois mécènes du monastère.


La construction du cloître bas, de style Renaissance malgré des voûtes gothiques, débuta en 1549. Le cloître supérieur, classique, est orné de vingt-quatre toiles de José Vexes illustrant divers épisodes de la vie de San Millán telle qu'elle fut relatée par saint Braulio, archevêque de Saragosse.

La sacristie est l'une des plus belles d'Espagne et l'ancienne salle capitulaire fut utilisée en tant que telle à partir de 1693. Les fresques du plafond, du XVIIIe, conservent sans avoir été restaurées toute la richesse des couleurs originelles. Les stalles en bois de noyer sont surmontées de vingt-quatre tableaux à l'huile sur cuivre, de style baroque et d'origine flamande, madrilène ou italienne.

L'abbatiale a été la première construction de tout cet ensemble. Entreprise en 1504, elle était achevée trente-six ans plus tard et relève du gothique décadent. Le retable grandiose du maître-autel contient une toile de Fray Juan Ricci, de l'école du Gréco, qui représente San Millán à cheval à la bataille de Hacinas. Les stalles extraordinaires, signées de Sebastián de Medina vers 1676, complètent l'ensemble artistique de la chapelle majeure.

Pour leur part, les stalles du chœur-bas ont été réalisées par un sculpteur flamand vers 1640 tandis que l'arrière-chœur, de style rococo français, est décoré de sculptures en ronde-bosse représentant les disciples de San Millán. Remarquez également la splendide chaire plateresque décorée de reliefs des évangélistes et de symboles de la Passion. Le jubé, légèrement postérieur au chœur-bas, prend appui sur un arc orné de seize médaillons de la première moitié du 17e siècle.

Les étagères où reposent les livres de chœur du monastère ont conservé vingt-cinq volumes copiés entre 1729 et 1731. Les archives et la bibliothèque du monastère, dont les fonds sont de grande valeur pour les chercheurs, sont considérés comme les meilleurs d'Espagne. On y garde deux cartulaires et trois cents volumes originaux.

La salle d'exposition met en valeur les répliques d'ivoires romans des coffres : reliquaires de San Millán du 11e siècle et de San Felices du 12e.

Bâti par les moines bénédictins, ceux-ci y restèrent jusqu'à la vente des biens religieux et à la sécularisation du 19e siècle. Ce sont actuellement les Augustins Récollets qui gardent vivant l'esprit du monastère.

Pour être au courant de toutes les activités organisées par la Fondation San Millán dans les monastères de Yuso et Suso, rendez-vous sur : www.emilianensis.com

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Santo Domingo de la Calzada

Don Pedro Manso de Zúñiga, évêque du diocèse de Calahorra et La Calzada, fut le fondateur de cette abbaye. Les Cisterciennes qui l'habitaient provenaient du monastère de Santa María de Los Barrios à Abia de Las Torres (Palencia), qui déménagèrent à Santo Domingo de La Calzada en 1610, date à laquelle débute la construction du nouveau monastère, terminé en 1621.

Le monastère a été rattaché à l'abbaye de Las Huelgas de Burgos jusqu'à une bulle de Pie IX en 1873, qui le fait passer dans la juridiction du prélat du diocèse de Calahorra et La Calzada.

L'église du monastère, œuvre de style classique des architectes Matías de Asteazu et Pedro de la Mata, comporte une seule nef en forme de croix latine, divisée par les contreforts latéraux en chapelles décorées de retables.

La principale chapelle abrite un magnifique exemple du baroque régional, un retable daté du milieu du 18e dont la niche centrale est occupée par Notre-Dame de l'Annonciation.

Les sépulcres en albâtre du fondateur, Don Pedro Manso de Zúñiga et de ses deux neveux, également évêques, constituent l'un des éléments artistiques les plus intéressants de l'église. Situé à droite du grand retable, il affiche les gisants des trois évêques richement travaillés.

Le coro inférieur situé au pied de l'église, où reposent plus de 200 moniales, a servi de cimetière jusqu'en 1960. Annexé à l'église, se trouve le cloître du 17e siècle tout en austérité, comme le voulait la spiritualité cistercienne.

Le monastère dispose d'une auberge gratuite pour les pèlerins, installée dans l'ancienne Maison du Chapelain, édifice du 18e siècle restauré et aménagé pour les pèlerins de Compostelle.

Depuis sa fondation, il est habité par une communauté de religieuses cisterciennes.

Santo Domingo de la Calzada

Don Pedro Manso de Zúñiga, évêque du diocèse de Calahorra et La Calzada, fut le fondateur de cette abbaye. Les Cisterciennes qui l'habitaient provenaient du monastère de Santa María de Los Barrios à Abia de Las Torres (Palencia), qui déménagèrent à Santo Domingo de La Calzada en 1610, date à laquelle débute la construction du nouveau monastère, terminé en 1621.

Le monastère a été rattaché à l'abbaye de Las Huelgas de Burgos jusqu'à une bulle de Pie IX en 1873, qui le fait passer dans la juridiction du prélat du diocèse de Calahorra et La Calzada.

L'église du monastère, œuvre de style classique des architectes Matías de Asteazu et Pedro de la Mata, comporte une seule nef en forme de croix latine, divisée par les contreforts latéraux en chapelles décorées de retables.

La principale chapelle abrite un magnifique exemple du baroque régional, un retable daté du milieu du 18e dont la niche centrale est occupée par Notre-Dame de l'Annonciation.

Les sépulcres en albâtre du fondateur, Don Pedro Manso de Zúñiga et de ses deux neveux, également évêques, constituent l'un des éléments artistiques les plus intéressants de l'église. Situé à droite du grand retable, il affiche les gisants des trois évêques richement travaillés.

Le coro inférieur situé au pied de l'église, où reposent plus de 200 moniales, a servi de cimetière jusqu'en 1960. Annexé à l'église, se trouve le cloître du 17e siècle tout en austérité, comme le voulait la spiritualité cistercienne.

Le monastère dispose d'une auberge gratuite pour les pèlerins, installée dans l'ancienne Maison du Chapelain, édifice du 18e siècle restauré et aménagé pour les pèlerins de Compostelle.

Depuis sa fondation, il est habité par une communauté de religieuses cisterciennes.

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